Ateliers de codéveloppement, ateliers ludiques, séminaires
Et si vous mobilisiez tout le potentiel de vos collaborateurs ?
Vos collaborateurs disposent souvent de compétences cachées ou peu exploitées dans leurs missions. En leur offrant des temps de prise de recul, pour réfléchir sur leurs situations, ou en leur donnant une latitude décisionnelle dans d’orientation de l’activité, vous pouvez renforcer leur implication et leur capacité à agir dans les situations auxquelles ils sont confrontés et, par ricochet, contribuer à une performance accrue de votre organisation.
Nous intervenons avec plusieurs types de démarches :
- Ateliers de co-développement professionnel :
Animation de parcours de formation entre pairs par la technique du co-développement professionnel, telle que développée par Adrien Payette et Claude Champagne. Il s’agit alors de développer ses compétences en travaillant ensemble à partir des problématiques ou préoccupations professionnelles des participants, en s’appuyant sur une méthode structurée de consultation. Etienne Toulouse dispose pour cela d’une certification professionnelle délivrée par le Cecodev (Paris).
- Ateliers de transformation des pratiques managériales :
Animation d’ateliers de transformation des pratiques managériales, incluant une séquence ludique autour du jeu Opale (conçu par Edith Degrendel) qui sert d’amorçage à la réflexion du groupe pour décider et hiérarchiser un certain nombre d’actions en conclusion de l’atelier.
- Séminaires d’équipes :
Conception et animation de temps d’intelligence collective lors de séminaires d’équipe : recours à des méthodes de type World Café (« ou carrousel des idées »), tables-rondes, interaction sur plate-forme numérique, …
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Atelier de codéveloppement
Illustrations de techniques d’intelligence collective
Méthode du double diamant pour structurer la réflexion collective
Cette méthode, inspirée de celle du Design thinking, organise l’atelier en 4 temps: divergence (explorer toutes les possibilités), émergence (identifier des thèmes récurrents qui émergent), convergence (sélectionner les meilleures options) et décision/action. Le facilitateur guide le groupe alternativement vers l’ouverture créative puis vers la synthèse pragmatique.
Cette approche garantit qu’aucune idée n’est négligée en début de processus tout en assurant des résultats concrets en fin de séance. Elle favorise l’expression de tous les participants avant la prise de décision collective. L’alternance entre temps individuels, en sous-groupes et en plénière maintient un rythme dynamique.
Cette méthode est particulièrement efficace pour traiter des problématiques complexes nécessitant créativité et pragmatisme. Elle s’adapte aux contraintes temporelles en modulant la durée de chaque phase selon les objectifs. Le facilitateur peut intégrer différents outils (post-it, vote, priorisation) à chaque étape pour optimiser les interactions et la production collective.
Facilitation en Design thinking : innovation centrée sur l’utilisateur
La facilitation d’ateliers de Design thinking suit un processus itératif en cinq phases : empathie, définition, idéation, prototypage et test.
Le facilitateur maintient la posture d’accompagnant neutre en évitant d’influencer le contenu tout en guidant rigoureusement le processus. Chaque phase alterne entre travail individuel et collectif pour maximiser l’expression créative de tous les profils de participants. La mise en condition démarre par des exercices d’échauffement créatif et l’établissement d’un cadre de confiance psychologique. Le facilitateur veille particulièrement à donner un rôle central à l’utilisateur en questionnant régulièrement le groupe sur les besoins réels identifiés.
Les techniques visuelles (cartes mentales, personas, parcours utilisateur) facilitent la compréhension partagée et l’engagement des participants. Le prototypage rapide permet de matérialiser les concepts pour les tester concrètement.
Cette approche développe l’empathie professionnelle et stimule l’innovation collaborative dans tous secteurs d’activité.
Codéveloppement professionnel : apprentissage entre pairs
Le codéveloppement professionnel structure l’apprentissage entre pairs selon un processus rigoureux en six étapes : exposé du sujet, questions de clarification, demande et contrat, consultation, synthèse/plan d’action, apprentissages.
Le facilitateur pose un cadre déontologique strict (confidentialité, bienveillance, authenticité) et maintient une posture neutre tout en régulant les interactions.
Cette méthode rompt l’isolement professionnel au profit d’une dynamique collaborative d’entraide. Lorsqu’ils s’inscrivent dans un parcours, les ateliers (1/2 journée) offrent l’occasion à chaque participant d’alterner entre les rôles de « client » (porteur de problématique) et « consultant » (apporteur de solutions). Le processus favorise la prise de recul, l’émergence de nouvelles perspectives et le développement de l’autonomie professionnelle. L’animateur veille à respecter rigoureusement les temps et étapes pour garantir l’efficacité collective. Les groupes de 5 à 8 personnes sans lien hiérarchique permettent une expression authentique des difficultés rencontrées.
Cette approche développe l’intelligence collective et renforce la cohésion d’équipe.
Ludopédagogie : apprentissage actif par les mécanismes de jeu
La ludopédagogie utilise les mécanismes du jeu pour maximiser l’engagement et l’apprentissage des participants aux ateliers professionnels. Le facilitateur sélectionne et adapte des activités ludiques selon les objectifs pédagogiques et le profil des participants. Cette approche favorise l’ancrage mémoriel des apprentissages par l’expérimentation active et l’émotionnel positif. Les serious games (exemple : le Jeu Opale) structurent la découverte de concepts complexes par la simulation et l’expérimentation en environnement protégé. Le facilitateur maintient l’équilibre entre plaisir du jeu et atteinte des objectifs professionnels en adaptant les règles selon les réactions du groupe. L’animation alterne phases individuelles et collectives pour inclure tous les types de profils (introvertis/extravertis, analytiques/créatifs). Les mécanismes de coopération renforcent la cohésion d’équipe et développent les compétences relationnelles. Cette méthode brise les résistances au changement et facilite l’appropriation de nouvelles pratiques. Elle s’adapte parfaitement aux contraintes des organisations par sa flexibilité.
Facilitation adaptative : multiplier les formats d'expression
La facilitation efficace multiplie les formats d’interaction pour inclure tous les profils de participants et maintenir l’engagement tout au long de l’atelier. Le facilitateur alterne systématiquement entre expression orale, écrite, visuelle et corporelle selon les séquences. Cette diversité permet aux introvertis de s’exprimer par l’écrit, aux visuels par le dessin, aux kinesthésiques par le mouvement.
L’utilisation d’outils numériques (tableaux collaboratifs, sondages) complète les supports physiques traditionnels pour s’adapter aux préférences technologiques.
Le rythme s’articule autour de temps courts et variés : réflexion individuelle, échanges en binômes, travail en sous-groupes, restitutions plénières. Les brise-glace (ou « icebreakers ») et techniques d’échauffement créent la confiance nécessaire à l’expression de tous. Le facilitateur observe continuellement les signaux non-verbaux pour ajuster son animation en temps réel.
Cette approche garantit la participation équitable de tous les membres du groupe et optimise l’intelligence collective. Elle répond particulièrement aux enjeux d’inclusivité des organisations.
World Café : stimuler l'intelligence collective en grand groupe
Le World Café est une méthode de facilitation propice à la génération d’idées et à la résolution collective de problématiques complexes, en particulier en grand groupe (jusqu’à 40 personnes ou au-delà en fonction du nombre de thèmes à traiter).
Inspirée du cadre convivial d’un café, cette approche favorise le dialogue ouvert au sein de groupes de 6 à 8 personnes attablées, qui explorent une question clé lors des séances courtes et successives. Après chaque tour de discussion, les participants changent de table, à l’exception d’un hôte qui reste pour assurer la continuité et présenter la synthèse aux nouveaux arrivants.
Cette rotation des idées crée une véritable pollinisation croisée et enrichit la réflexion collective. Le facilitateur joue un rôle majeur en créant une ambiance accueillante, en veillant à l’équilibre du temps de parole, et en encourageant l’expression de chacun à l’oral et via des supports visuels (schémas, cartes, post-it).
La séance se termine par une restitution en plénière, lors de laquelle les hôtes partagent les apprentissages majeurs et font émerger des perspectives ou des solutions partagées. Cette méthode permet d’impliquer tous les participants, de dépasser les silos hiérarchiques, et de renforcer la cohésion et l’engagement autour de projets ou de changements.
